Un texte de Yvon Maréchal (1942-)
« Le chant de son pays l’avait ému
Il aurait voulu l’entendre partout
Mais le géant avait donné le coup
Et l’avait écrasé jusque dans la rue
Il se leva et cria son désarroi
Le peuple l’applaudit, mais il s’écrasa
Devant ce géant qui lui faisait peur
Seule la mort du poète pouvait le sortir de sa torpeur
Ses funérailles ressemblaient à une fête
Il ne fallait plus baisser la tête
Il fallait se tenir debout
Comme lui, il fallait combattre jusqu’au bout
Le pilier de la fierté française s’était écroulé.
Il n’en restait plus qu’une pierre
Sur cette pierre cachée dans l’île
Il fallait ériger la forteresse d’un peuple fier
Sur son tombeau une fleur de lis
Et ces deux mots : « Salut Félix ! »
Yvon Maréchal
(texte inédit)
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Et en complément, de Félix Leclerc:
http://francais.agonia.net//Terre,_jamais_je_ne_t’oublierai
Indépendantes.quebec
Par France Bonneau